Des foyers domestiques et des cas dans l’avifaune sauvage ont été confirmés non seulement aux Pays-Bas mais également en Allemagne et au Royaume-Uni
Face à cette situation, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie a décidé de faire passer de « modéré » à « élevé » le niveau de risque d’introduction du virus influenza aviaire par l’avifaune en France métropolitaine ou dans les départements traversés par les couloirs de migration de ces oiseaux sauvages et dans les zones à risque particulier(1).
Cette décision a été prise après information des professionnels des filières avicoles et de la fédération nationale des chasseurs et consultation de l’Office français de la biodiversité.
Julien Denormandie appelle au strict respect des mesures de biosécurité et à la surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux, et des chasseurs.
Des dérogations seront envisagées avec les acteurs dans le respect des textes applicables, en particulier ceux relatifs à la gestion actuelle de la crise Covid.
À ce jour, la France est indemne d’influenza aviaire. La consommation de viande, foie gras et oeufs ne présente aucun risque pour l’homme.
L’influenza aviaire hautement pathogène est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux.
(1) Les zones à risque particulier abritent des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs. La liste des communes concernées est définie par l’arrêté ministériel du 16 mars 2016 modifié.