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Depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit l’usage des pesticides chimiques par les personnes publiques (Etat, collectivités locales, établissements publics)*. Engagés dans la démarche depuis 2016, les services de la ville ont anticipé cette obligation. De la destruction des produits phytosanitaires par un organisme agréé en passant par la réflexion sur de nouvelles orientations de fleurissement et de gestion des espaces, toute l’organisation et les méthodes de travail ont été repensées par le service espaces verts.
Favoriser le retour de la nature en ville en réintroduisant les plantes locales
Avec l’interdiction des pesticides, les collectivités ont dû changer de comportements. A Brec’h, la ville a fait le choix d’appréhender différemment les herbes folles ou plantes sauvages en les laissant prendre un peu plus de place.
Cette nouvelle façon d’appréhender les plantes sauvages a été associée à de nouvelles orientations de fleurissement. Objectif : renouer avec la flore typique de nos paysages et créer un fleurissement harmonieux. C’est donc un véritable virage que la ville entreprend en réintroduisant progressivement les plantes locales et endémiques en commençant par le cœur de ville (abords de la mairie, de la chapelle Notre-Dame des Fleurs, de la médiathèque, de la Poste, de l’école du Pont Douar et étang du bourg).
La gestion différenciée des espaces communaux
Un projet ambitieux qui s’accompagne d’une approche nouvelle : la gestion différenciée. Sous ce nom complexe se cache une politique de gestion novatrice qui vise à totalement reconsidérer l’entretien des espaces. En effet, les services de la ville ne travaillent plus tous les espaces de manière identique. Des parterres soignés en cœur de ville, des espaces plus sauvages et fleuris à proximité de zones naturelles ou agricoles et des lieux hybrides (associant parterres et allées soignées aux espaces sauvages et fleuris) vont faire progressivement leur apparition.
Le fauchage tardif du parc de la Chartreuse
D’autre part, toujours dans cette logique de gestion différenciée, une réflexion est engagée pour la mise en place d’un plan de fauchage tardif à l’échelle communale. Le premier site bénéficiant de ce concept est le Parc de la Chartreuse.
Cette démarche permet de repenser intégralement les espaces communaux, de réinventer un projet plus durable pour demain. Elle permet de répondre à : des enjeux environnementaux en favorisant la biodiversité, des enjeux économiques en optimisant les moyens humains, matériels et financiers, des enjeux culturels en réintroduisant les plantes locales comme éléments caractéristiques de nos paysages, enfin, à des enjeux sanitaires et sociaux en préservant la santé des habitants et en améliorant leur cadre de vie.
Afin d’identifier au mieux les espaces bénéficiant de cette nouvelle démarche, la ville de Brec’h a mis en place une signalétique qui marque cet engagement pour la préservation de la biodiversité.
*À compter du 1er janvier 2019, les particuliers seront aussi concernés par cette interdiction.
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