La chapelle Saint-Jacques

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La chapelle Saint-Jacques a été édifiée en 1464.

Plus ornée est la façade occidentale : deux pilastres prismatiques flanquent la porte dont les moulures doriques sont reçues sur des colonnettes à chapiteau.

La fenêtre du nord a sans doute été percée au XVIIIe siècle pour éclairer le retable de chevet qui a contraint de murer la grande baie axiale. Le tableau du  » baptême de Jésus  » a été remplacé en 1926 par une copie.

Deux statues de bois assez récentes y représentaient Saint-Jacques, appuyé sur son bâton et porteur de la coquille et de la gourde du pèlerin et Saint-Mathurin, les yeux fixés sur un livre. Avec cette chapelle et sa fontaine, son grand presbytère, Brec’h était un relais mentionné en 1648 sur la carte des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

La chapelle est inscrite monument historique.

Elle a bénéficié d’un vaste programme de sauvegarde en 2017. Le 24 juillet 2018, Brec’h est devenu, grâce à cette chapelle, cité jacquaire.

Photo représentant la cérémonie lors de laquelle Brec'h est devenue cité jacquaire, grâce à la chapelle Saint-Jacques

Brec’h, cité jacquaire

 

Avril 2017, la ville débutait un vaste programme de travaux de sauvegarde sur la chapelle Saint-Jacques, édifice du XVe siècle inscrit Monument Historique. 380 000 € ont été alloués à la restauration de cet édifice qui est une halte reconnue du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Bretagne. Le 24 juillet la ville a inauguré la première tranche de ce programme de travaux

Avril 2017, la chapelle Saint-Jacques est dans un état préoccupant. Problèmes de toiture et de fragilité du mur sud ont été diagnostiqués par l’architecte des Bâtiments de France. L’urgence est à la protection du bâti. Il s’agit de mettre hors d’eau et hors d’air le bâtiment. Les entreprises s’affairent au chevet de l’édifice avec un seul objectif : sauvegarder la chapelle.

Au programme : réfection complète de la toiture, restauration de la charpente et des façades, stabilisation des murs. C’est un très gros chantier qui s’ouvre.

En parallèle, la municipalité fait le choix de programmer des travaux complémentaires pour permettre à l’édifice de retrouver sa configuration d’origine. Aussi, la baie Est (fermée au XVIIe siècle) est rouverte.

Ce chantier est aujourd’hui terminé. D’autres travaux interviendront dans un second temps, notamment avec la mise en place de vitraux.

Brec’h-Compostelle : un pèlerinage de 1645 km

Pour marquer, la renaissance de ce joyau du patrimoine brechois, la municipalité a inauguré le 24 juillet  la première tranche des travaux de la chapelle, travaux qui ont permis de sauvegarder l’édifice.

Cette journée a aussi été l’occasion d’inscrire Brec’h en tant que cité jacquaire. En effet, 1645 km séparent Brec’h de Saint-Jacques-de-Compostelle. 1645 km de chemins qui étaient autrefois empruntés par des centaines de pèlerins Bretons. Ces chemins reconnus par l’Europe ont fait l’objet en 1987 d’une reconnaissance par l’institution en qualité d’Itinéraire culturel européen.

Brec’h, une halte reconnue des chemins de Compostelle

Aussi, pour inscrire davantage Brec’h sur cet itinéraire la ville a fait poser – le 24 juillet 2018 – des panneaux d’entrées de ville spécifiques, des clous balisant les rues de la « cité jacquaire » et enfin une borne jacquaire à proximité de la chapelle Saint-Jacques qui était, rappelons-le, une halte reconnue pour les pèlerins rejoignant Saint-Jacques-de-Compostelle.

En parallèle, l’exposition d’Yvon Boëlle, photographe professionnel Brechois, spécialiste des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, a été présentée dans le jardin de l’église. Une façon de permettre aux Brechois de se réapproprier l’histoire de leur ville ; celle d’une cité jacquaire.